Equilibrage

L’équilibrage dynamique consiste à aligner le centre de gravité de la pièce tournante (rotor) avec son axe de rotation afin de réduire les forces centrifuges et le couple résultant, sources de vibrations indésirables.

  • Statique : un seul plan de correction, utile pour des éléments rigides, comme certaines turbines ou ventilateurs 
  • Dynamique : correction sur deux plans ou plus pour compenser forces et couples, adaptée aux rotors souples ou fonctionnant à grande vitesse.

Pour des machines lourdes ou critiques (ventilateur, turbine, broyeur), l’équilibrage in situ permet une précision accrue sans démontage postérieur – le rotor tourne dans ses pieds réels, ce qui reflète au mieux les conditions d’exploitation .

Ces normes définissent les classes d’équilibrage (G‑classes) et niveaux de vibration tolérables selon le type d’équipement (ventilateur BV‑catégorie, turbine, etc.). 

Elles assurent la compatibilité avec les exigences de performance, sécurité et longévité  

  • Réduction des vibrations et du bruit,
  • Diminution des contraintes sur les roulements et fondation,
  • Augmentation de la durée de vie de l’équipement,
  • Optimisation de l’efficacité énergétique et réduction des coûts de maintenance.


La sélection dépend :

  • du type de pièce à équilibrer (ventilateur, turbine, broyeurs),

  • de sa taille et son poids,

  • de son mode de montage (sur support dur ou souple),

  • des vitesses de rotation visées 

Pour les rotors rigides, un équilibrage à basse vitesse peut suffire Pour les rotors flexibles ou fonctionnant à haute vitesse (turbines, gros ventilateurs), l’équilibrage doit être fait à ou proche de la vitesse nominale (vitesse de service) Comment se déroule une intervention d’équilibrage sur site ?

  1. Installation de capteurs (accéléromètre, tachymètre) sur les roulements et châssis.

  2. Analyse des signaux à différentes vitesses.

  3. Calcul des corrections (influence de chaque plan) et ajout/retrait de masse.

  4. Vérification post-ajustement pour résidu conforme aux tolérances ISO

Cela dépend :

  • de la criticité de l’équipement,

  • des niveaux de vibration mesurés et tendance (suivi conditionnel),

  • des recommandations constructeur et normes applicables .

Il existe des limites selon la catégorie BV :

  • BV‑1 à BV‑5, avec classes de précision G16 à G1,0,

  • Valeurs limites RMS en mm/s, variant selon support rigide ou souple, phase de mise en service, fonctionnement ou arrêt

  • Émetteurs laser longue portée avec supports magnétiques ou fixes

  • Récepteurs numériques ou inclinomètres électroniques

  • Réglettes d’alignement, bases de référence et logiciels de traitement embarqués